Au-delà du confort thermique d’un habitat, majoritairement recherché à l’heure du dérèglement climatique, le confort acoustique est une seconde variable à considérer. Le saviez-vous ? 40% des Français se plaignent de nuisances sonores dans leur logement ! Il devient essentiel de maintenir un seuil acceptable, en agissant sur plusieurs leviers, comme les fenêtres, les revêtements de sol, l’installation d’un faux plafond ou encore l’isolation des coffrages des volets.

 

Étape 1 : Identifier l’origine des bruits

Face à un problème acoustique, il faut, avant toute chose, identifier l’origine du bruit : vient-il de la rue ou de l’extérieur (sirènes, bruits de circulation…), de l’intérieur de l’immeuble (bruits de pas, musique, discussion…), de l’intérieur du logement ou des équipements (ventilation, machine à laver, installation de chauffage…) ?

Pour déterminer les travaux d’isolation phonique adéquats, il faut ensuite déterminer le parcours du bruit, la voie qu’elle emprunte pour arriver jusqu’aux oreilles : s’agit-il de bruits d’impacts (chute, choc), traditionnellement véhiculés au travers des planchers et des murs par vibration ? Ou s’agit-il de bruits aériens (conversations, musique…) qui se diffusent à travers la matière des parois et les vides d’air.

 

Étape 2 : Isoler le logement des bruits extérieurs

Pour une meilleure insonorisation des bruits extérieurs, il faut prioritairement agir sur les fenêtres du logement : un ensemble double vitrage, avec des joints de fenêtre performants (idéalement en silicone) garantit une bonne étanchéité susceptible de réduire le bruit de 5dB.

Si les menuiseries sont en trop mauvais état, une plus large opération de rénovation de fenêtres pourrait faire gagner un vrai confort aussi bien acoustique que thermique. Attention, si le triple vitrage influence la performance thermique, elle n’apporte aucune plus-value en matière d’isolation phonique d’un appartement ou d’une maison. Le matériau du châssis n’offre pas non plus de résultats supplémentaires.

Bon à savoir : il faut vérifier les entrées d’air des huisseries, afin qu’elles assurent le renouvellement de l’air intérieur, sans toutefois trop laisser passer le bruit.

 

Étape 3 : Agir sur les bruits intérieurs

Pour isoler phoniquement son logement des bruits intérieurs, il est possible d’intervenir sur le plafond, en posant un faux plafond entre la suspente et le plafond et en y insérant un bon isolant acoustique, comme la laine de verre. Dans le même esprit, il est possible d’agir sur les revêtements de sol.

La pose de panneaux d’isolants comme la ouate de cellulose améliorera aussi l’isolation phonique des murs, mais elle impactera la surface disponible dans le logement. Par conséquent, il peut être préférable d’appliquer une peinture anti-bruit, comme solution alternative d’isolation des parois.

Bon à savoir : Face aux bruits dans les parties communes d’un immeuble, il est possible d’installer un rideau anti bruit contre la porte d’entrée. Cela offre d’une bonne isolation du bruit et la réduction de quelques décibels.

Quelles que soient la nature et l’origine du bruit, il existe des solutions adaptées pour réduire ces nuisances sonores et retrouver une certaine sérénité. Dans la région de Troyes, contactez Carole Germain, courtier en travaux pour recueillir ses précieux conseils en la matière et lui confier la conduite des travaux nécessaires.