À l’intérieur d’une habitation, le confort thermique renvoie à une sensation de bien-être qui n’est pas uniquement liée à la température de la pièce. Plusieurs paramètres participent ainsi à sa construction, dépendant de ses occupants (âge, état psychologique, activité…) et de son environnement (humidité, vitesse de l’air…). Tous ces indicateurs vous orientent naturellement vers le mode de chauffage le plus confortable pour votre maison.

 

Paramètre 1 : La température ambiante

Premier paramètre évoqué en matière de confort thermique, la température de l’air. Traditionnellement, elle s’établit entre 19 °C et 21 °C dans les pièces à vivre (la cuisine, le salon, la salle à manger et le bureau), alors qu’elle peut descendre entre 16 °C et 17 °C dans les chambres. Toutefois, si ce critère est important, il ne peut pas être l’unique élément à considérer pour atteindre le confort thermique d’une pièce…

 

Paramètre 2 : La température des parois

La diffusion de la chaleur par rayonnement avec les parois influence notablement les ressentis. Si la température des parois est à 16 °C, la température réellement ressentie dans la pièce sera de 18 °C (soit la moyenne entre la première et la température ambiante de 20 °C) — ce qui s’avérera insuffisant en matière de confort thermique. Pour corriger cet état, il faut correctement isoler son habitation, notamment en adoptant un vitrage performant aux fenêtres.

 

Paramètre 3 : Le mode de chauffage

Défini par une sensation suffisante de chaleur l’hiver et par une préservation de toute surchauffe l’été, le confort thermique est évidemment influencé par le mode de chauffage de l’habitation. Que ce soit un mode de diffusion de chaleur par convection ou par rayonnement, le meilleur chauffage limite les variations de températures désagréables, assurant une certaine homogénéité générale. Sans oublier un taux d’humidité oscillant entre 40 % et 60 %, aisément régulable avec une Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC), plutôt qu’une ventilation naturelle.

 

Paramètre 4 : Les mouvements d’air

À l’image des indicateurs météorologiques extérieurs, les mouvements de l’air influencent aussi le confort thermique intérieur, distinguant la température réelle de la température ressentie. Là encore, la gestion de ces flux d’air peut être régulée par une VMC. Le choix du chauffage peut également jouer un rôle important, notamment avec les convecteurs, qui renforcent les mouvements d’air, tout comme l’étanchéité à l’air du bâtiment (isolation des ouvrants).

 

Paramètre 5 : Les occupants

Enfin, le confort thermique dépend de la sensibilité de ses occupants : leur bien-être dépend de leur métabolisme (production de chaleur personnelle), leur état de santé, leur activité, leur âge et leur tenue. Ainsi, les personnes âgées sont traditionnellement sujettes à davantage de frilosité, du fait de leur moindre mobilité. Quant à l’habillement, essentiel, il intervient directement dans les échanges thermiques entre le corps et l’environnement.

Extrêmement personnel, le confort thermique se construit selon les besoins spécifiques des occupants. À l’écoute de ses clients, Carole Germain pourra ainsi vous conseiller sur le mode de chauffage à privilégier et, le cas échéant, étudier l’isolation des fenêtres et la qualité de la ventilation de votre habitation.